La VRC – traduisez « Voile Radio-Commandée » – consiste à faire naviguer à distance des voiliers qui sont de véritables bêtes de course.
Ces voiliers miniatures ne sont généralement pas les répliques de ceux de la voile « grandeur » (sauf les maquettes navigantes), mais sont de petits bijoux de technologie capables de donner beaucoup de plaisir à ceux qui les pilotent.
Les bateaux sont équipés de deux servomoteurs :
* L’un pour commander le safran (le gouvernail), et ainsi diriger le bateau,
* L’autre pour border plus ou moins les voiles, et ainsi les orienter par rapport au vent.
Ainsi, seules les actions du vent et de l’eau font avancer le bateau !
Les bateaux sont regroupés en « classes », selon leur dimension, dont vous retrouverez les principales caractéristiques dans le document dédié.
Les pilotes de ces engins les contrôlent depuis la terre, et toute la difficulté consiste à « sentir » les réactions du bateau alors que l’on n’est pas à bord : variations de force et direction du vent, distance et priorités avec les autres concurrents de la régate,…
De nombreux coureurs en VRC sont aussi de fins régatiers en voile grandeur (dériveurs, course-croisière), mais si les efforts physiques sont loin d’être les mêmes, le stress des situations en course n’est pas absent.
La VRC est également une bonne école de formation, puisque les règles de course sont identiques à la voile grandeur. Seules quelques règles sont adaptées, bien sûr, à la taille des bateaux et à l’absence d’équipage à bord.
Les régates de VRC attirent, à la belle saison, de nombreux spectateurs.
Une discipline fédérale :
La VRC, tournée vers la compétition, réunit ses licenciés au sein de la Fédération Française de Voile (FFVoile).
La pratique est reconnue à l’ISAF et, de ce fait, Championnats du Monde, d’Europe et de France ont leur place au calendrier.